La prévention, le repérage, l’accompagnement précoce et l’orientation vers une psychothérapie adéquate des personnes souffrant de séquelles post-traumatiques favorisent leur rétablissement et améliorent leur qualité de vie.
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Les échelles d’évaluation
Pour pouvoir poser le diagnostic de TSPT, les symptômes doivent durer depuis au moins un mois. Le diagnostic ne peut être posé que par un médecin. Néanmoins, si vous pensez souffrir de TSPT, il existe des échelles d’autoévaluation, notamment la PCL-5. Cependant, un test d’auto-évaluation n’a pas valeur de diagnostic et il n’est jamais fiable à 100%. Si le résultat du test est négatif mais que cependant vous rencontrez des difficultés, il est temps de chercher de l’aide et de prendre rendez-vous auprès de votre médecin traitant.
Si vous êtes professionnel de santé, des échelles peuvent vous aider à poser le diagnostic. Vous pouvez notamment vous aider des résultats obtenus à la PCL-5 par votre patient ou utiliser un guide d’entretien semi-structuré, tel que la CAPS-5. En revanche, la passation de la CAPS-5 est plus lourde, d’une durée de 45 minutes environ et peut nécessiter une formation. Si vous souhaitez vous former, vous pouvez vous rapprocher du CRP le plus proche de vous pour en discuter.
De nombreux outils ont été développés pour aider au dépistage du TSPT. Les outils de dépistage du TSPT sont essentiellement des échelles auto-administrées, c’est-à-dire des questionnaires complétés par le patient lui-même.
Elles ont l’avantage d’être faciles et rapides à utiliser et de ne pas nécessiter la présence d’un clinicien. En revanche, elles ne mesurent pas les manifestations non-verbales et posent le problème de la compréhension des consignes et de la cotation. A l’issue de la passation d’un auto-questionnaire, le diagnostic de TSPT ne peut pas être posé, il doit être confirmé par un clinicien.
Les échelles hétéro-administrées sont de deux types : d’une part, des tests de dépistage courts qui ne permettent pas de poser un diagnostic de TSPT mais uniquement d’identifier rapidement les patients à risque qui devront bénéficier d’une démarche diagnostique approfondie ; d’autre part des échelles qui correspondent à des entretiens structurés plus longs qui permettent de recueillir la présence ou non des critères diagnostiques du TSPT et ainsi de poser ou non le diagnostic de TSPT.