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Guerre

La guerre déclenche un stress immense qui peut se transformer en stress post traumatique. Les premiers impactés par les traumatismes de guerre sont bien sûr les victimes directes et notamment en France, les réfugiés qui viennent chercher asile. Mais les intervenants de la guerre (militaires, humanitaires, diplomates, journalistes) y sont aussi confrontés qu’ils soient sur le terrain d’opérations ou que le conflit ravive un souvenir traumatique plus ancien. Parfois aussi des expatriés peuvent se retrouver exposés au TSPT car en poste dans un pays soudainement en guerre. Même un citoyen d’un pays en paix peut se voir déstabiliser par un conflit dans un autre pays : par l’exposition à des images et à des nouvelles angoissantes mais aussi par le rappel d’une mémoire de guerre qui a touché sa famille ou d’un parcours d’exil. Les enfants, d’un pays en guerre ou en paix, aussi ne sont pas épargnés.

Le Cn2r met à disposition des pistes pour que chacun, quel que soit sa situation, puisse trouver des ressources pour d’abord repérer une éventuelle blessure psychique mais aussi la soigner et aller mieux.

Comprendre le psychotraumatisme

Réfugiés et demandeurs d’asile

Même sans titre de protection ou en situation irrégulière, une personne en migration peut chercher un soutien psychologique auprès des centres de santé PASS (permanence d’accès aux soins de santé) ou aux urgences. Il existe aussi des structures spécialisées comme le Centre Primo Levi à Paris ou Osiris à Marseille.

Le Cn2r met à disposition des fiches pour accompagner et soigner la personne exilée. Cependant, dans beaucoup de cultures faire appel à un professionnel de la santé mentale ne va pas de soi et beaucoup ignorent même que ce type d’aide existe.

Il revient alors aux personnes qui accompagnent les migrants ou aux professionnels de santé qui les rencontrent lors d’un parcours de soin d’être attentifs et d’évoquer avec eux la possibilité d’une consultation.

Consulter notre dossier Migrations
Guerre, traumatisme et séquelles, souvenirs traumatisants

Citoyens, bénévoles d’associations, familles et particuliers accueillants de réfugiés

Parler de la guerre aux enfants

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Deux interviews qui donnent des clés au travers l’exemple de l’Ukraine.

Dr Julie RollingPr Marie-Rose Moro
Guerre, ville détruite

Militaires

Un numéro d’appel anonyme et gratuit 08 08 800 321 Écoute Défense est accessible aux militaires, anciens militaires ou civils de la Défense, confrontés à la difficulté d’exprimer leur souffrance ou qui sont témoins des difficultés d’un proche.

Les écoutants qui sont des psychologues des armées sensibilisés au trouble de stress post-traumatique, s’engagent à donner une réponse dans les 24h et à proposer une consultation dans un délai d’une semaine maximum. Ils orientent ensuite vers l’un des 55 centres médicaux ou des neuf hôpitaux des armées, spécialisés dans le TSPT.

Le ministère de la Défense a également mis en place le dispositif expérimental des maisons ATHOS, pour renforcer l’accompagnement des militaires blessés psychiques, hors du parcours de soins médicaux.

Professionnels

Humanitaires, diplomates, journalistes, fonctionnaires ou observateurs internationaux, expatriés

Journalistes, diplomates ou humanitaires peuvent penser être protégés de l’impact de la guerre grâce à des réflexes et compétences professionnels. La réalité est tout autre. Certaines situations stressantes ou leurs répétitions durant la carrière peuvent laisser des marques durables et déstabiliser même le plus aguerri, parfois des années après l’événement.

Même si évoquer des difficultés peut être encore tabou dans certains métiers, il est pourtant important de ne pas rester seul et d’échanger avec ses collègues et sa hiérarchie. En cas de besoin, prenez contact avec la médecine du travail, les professionnels de santé mentale et de l’urgence médico-psychologique près de chez vous (CUMP). Vous pouvez aussi recourir à un suivi psychologique.

Sur le terrain ou au retour de mission, il est important de prendre soin de soi au mieux : s’écouter et veiller à son sommeil et au temps de repos, maintenir des activités et des relations qui comptent pour vous et être attentif à son hygiène de vie et son équilibre.

[/vc_row_inner]Interview du Dr Olivia Hicks
« How to survive to a post-traumatic stress ? »

Jean-Paul Mari | TEDxCannes

Se faire aider : droit, justice, associations d'aide aux victimes

Professionnels en contact avec les personnes réfugiées en France

Professionnels de première ligne : accueillir des populations exposées à la guerre
Guide FrançaisGuide Anglais

Coordination : Dr Amaury Mengin et Dr Julie Rolling, psychiatres du CRP Grand Est, en association avec Pr Pierre Vidailhet et Dr Dominique Mastelli.

Enseignants : accueillir des enfants  arrivant de zones de guerre
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