La guerre déclenche un stress immense qui peut se transformer en stress post traumatique. Les premiers impactés par les traumatismes de guerre sont bien sûr les victimes directes et notamment en France, les réfugiés qui viennent chercher asile. Mais les intervenants de la guerre (militaires, humanitaires, diplomates, journalistes) y sont aussi confrontés qu’ils soient sur le terrain d’opérations ou que le conflit ravive un souvenir traumatique plus ancien. Parfois aussi des expatriés peuvent se retrouver exposés au TSPT car en poste dans un pays soudainement en guerre. Même un citoyen d’un pays en paix peut se voir déstabiliser par un conflit dans un autre pays : par l’exposition à des images et à des nouvelles angoissantes mais aussi par le rappel d’une mémoire de guerre qui a touché sa famille ou d’un parcours d’exil. Les enfants, d’un pays en guerre ou en paix, aussi ne sont pas épargnés.
Le Cn2r met à disposition des pistes pour que chacun, quel que soit sa situation, puisse trouver des ressources pour d’abord repérer une éventuelle blessure psychique mais aussi la soigner et aller mieux.