Attentats du 13 novembre 2015

Dans la soirée du 13 novembre 2015, une série d’attaques terroristes a frappé Paris. Elles ont ciblé le Stade de France, la salle de concert du Bataclan et des restaurants et terrasses de plusieurs arrondissements de la capitale. Lors des attentats du 13 novembre, 131 personnes sont décédées et plus de 400 ont été blessées physiquement.

Six ans plus tard le procès de ces attentats débute à Paris le 8 septembre 2021. Il est prévu pour durer neuf mois. Le premier objectif d’un procès est toujours judiciaire. C’est une étape importante pour les impliqués qui permet aussi de redonner son importance à chaque histoire individuelle. Cependant le procès peut aussi réactiver des souvenirs douloureux. Des solutions existent pour prendre soin de votre santé mentale et de celle de vos proches.

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Victimes impliquées dans les attentats de Paris

Le moment du procès peut être difficile car il peut raviver ou réveiller l’expérience traumatisante. Prendre soin de soi est particulièrement important. Il est nécessaire de se protéger d’une surexposition, notamment médiatique : nous ne sommes pas obligés de tout voir et de tout regarder.

Il est aussi important de ne pas enfouir son ressenti mais au contraire, d’en parler et de ne pas s’isoler. Il n’est pas possible d’effacer le traumatisme mais il est possible de lui donner du sens et de reprendre une vie, différente certes, mais qui vaut la peine d’être vécue.

Recommandations à l’attention des victimes directes, indirectes et proches endeuillés

Interview de Françoise Rudetzki

Membre du conseil scientifique et d’orientation du Cn2r, elle-même victime d’un attentat en 1983 et ayant consacré sa vie à la reconnaissance des victimes.

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Interview de Denis Peschanski

Membre du conseil scientifique et d’orientation du Cn2r, historien, directeur de recherche au CNRS et coresponsable du Programme 13-Novembre.

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L’accompagnement de Paris Aide aux Victimes

L’association Paris Aide aux Victimes est une association créée en 1987 et affiliée au réseau France victimes. Elle assure l’accueil, l’écoute et l’information des victimes d’infraction pénale, de catastrophe et accidents collectifs, et accidents de la voie publique avec infraction. Elle est composée de juristes et de psychologues qui peuvent orienter et proposer un soutien psychologique aux victimes ainsi qu’à leurs familles. Ses services sont gratuits et confidentiels. L’association possède une expertise depuis plus de trente ans dans l’accompagnement psychologique des victimes de terrorisme.

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Interview de Carole Damiani

Membre du conseil scientifique et d’orientation du Cn2r, psychologue, secrétaire générale de l’association Trauma-Alfest et directrice de Paris Aide aux Victimes.Membre du conseil scientifique et d’orientation du Cn2r, psychologue, secrétaire générale de l’association Trauma-Alfest et directrice de Paris Aide aux Victimes.

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Ressources culturelles

Chronique d’une survivante, Catherine Bertrand, Editions de la Martinière, 2018

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