Jusqu’à 20% des vétérans ayant servi en Irak et en Afghanistan souffrent de trouble de stress post-traumatique (TSPT / PTSD), un taux significativement plus élevé que dans la population générale. Ce trouble est également très fréquent chez les vétérans du Vietnam, avec environ 15% d’entre eux ayant connu le TSPT à un moment de leur vie, même si ce chiffre varie selon les études.
Déficit d’accès aux soins
Si les Etats-Unis ont alloué des fonds importants pour la santé mentale des vétérans, un grand nombre de vétérans à l’épreuve de TSPT ne reçoivent pas de soins adaptés. Le Department of Veterans Affairs (VA) a fait des progrès, mais environ 40% des vétérans ayant un TSPT diagnostiqué ne sont pas inscrits pour recevoir des soins au sein du VA.
Un mois de sensibilisation au PTSD
En réponse à la stigmatisation liée au TSPT, les Etats-Unis ont instauré des campagnes de sensibilisation, comme le mois de la sensibilisation au TSPT en juin, et mis en place des services de soutien comme les Vet Centers, qui offrent des consultations sans inscription auprès du VA. Ces centres permettent de toucher davantage de vétérans et de familles touchées par le TSPT, tout en sensibilisant à l’importance de chercher de l’aide.
Le PTSD et Donald Trump
Sous l’administration Trump, le financement du Department of VA a atteint un record avec plus de 73 milliards de dollars alloués, dont 8,6 milliards pour des services de santé mentale. L’objectif était d’améliorer l’accès aux soins pour les vétérans, en particulier ceux à l’épreuve de TSPT.
Le PTSD et Kamala Harris
En tant que procureure générale de Californie, Kamala Harris a été à l’avant-garde de plusieurs programmes visant à assurer des soins en santé mentale pour les victimes de violences intrafamiliales et sexuelles, fortement associés au TSPT, notamment via son programme « Back on Track-LA ». Harris s’est également distinguée pour avoir soutenu des réformes intégrant des soins de santé mentale dans le système pénal, en particulier pour les jeunes à risque.