Que faire ?
La meilleure chose à faire ? Être présent. Cela ne signifie pas simplement proposer son aide de manière abstraite (“Appelle-moi si tu as besoin de quoi que ce soit”), mais proposer régulièrement des visites, de l’aide pour trier des affaires, pour accomplir des démarches administratives, pour faire les courses ou s’occuper des enfants…
Il faut parfois prendre les devants et proposer à nouveau une aide refusée, car la personne endeuillée n’osera peut-être pas vous demander votre soutien.
Et si ça n’est pas suffisant ?
Si vous pensez que votre proche souffre d’un deuil prolongé, ou si vous constatez que son deuil n’évolue pas, il peut être utile de l’orienter vers un professionnel, en premier lieu vers son médecin traitant. A nouveau, il est normal d’être éprouvé par un deuil et cela peut durer plus ou moins longtemps. On estime que l’évolution favorable d’un deuil dépend de sa fluidité, de sa progression, et non de sa durée. Mais si vous vous inquiétez pour votre proche, l’orienter vers un médecin pour avoir son avis n’est jamais superflu.
Un accompagnement peut être proposé par un professionnel de santé mentale, en fonction des situations, au sein des centres régionaux du psychotraumatisme.
En France, une prise en charge médicale est recommandée en cas de persistance des manifestations de deuil et d’une souffrance intense au-delà du premier anniversaire du décès.
Il existe de nombreuses associations qui viennent en aide aux personnes endeuillées. Celles-ci organisent des entretiens d’accompagnement, des groupes de parole, et sont pour la plupart en contact avec des psychologues qui peuvent aider les personnes endeuillées (voir plus bas).